Derniers articles

Mon vin du weekend #52

Tarlant (prix 39€), une petite merveille de Chardonnay et Pinot Noir cultivés au cœur de la Vallée de la Marne, issue d’un assemblage du millésime 2008 et de cuvées réserves élevées en fûts de chêne. Se délecter dès l’apéro pour les puristes, sur des crustacés ou des noix de Saint-Jacques pour les inconditionnels, avec une tarte ou un crumble aux fruits rouges pour les gourmands. Un champagne droit avec un grain de folie comme une bonne résolution pour une année exceptionnelle !]]>

Best of wine 2015

Tire-bouchon pour sélectionner mes 5 best of wine 2015 ! Mon coup de cœur du 23 janvier, et qui n’a toujours pas été détrôné, est la cuvée Terroirs du domaine Agrapart. Un vin de Champagne (prix 44€) pour un apéro en dehors du temps ou pour un dîner raffiné (voir billet Mon vin du weekend #26). Cayas de Jean-René Germanier, AOP Valais. Une Syrah d’exception, digne d’une Grande Dame (prix 32€), pour un hymne à la liberté suite aux évènements dramatiques de Charlie Hebdo (voir billet Mon vin du weekend #24). Bon je vous l’accorde, j’en pince grave pour la Syrah ! On continue avec la cuvée Réserve de Stéphane Ogier. Un Côte-Rôtie de haute volée (prix 50€), pour célébrer le mois de mai, à déguster alanguie sur une jolie nappe à carreaux au bord de la Garonne (voir billet Vendredis du Vin #76). Un blanc atypique ramené de mon escapade lisboète du mois d’octobre ; Arinto dos Açores par António Maçanita (Fitapreta Vinhos). Une découverte qui est gravée dans mes papilles. Un vin droit comme une ligne tracée au crayon (prix 25€), qui nous propulse sur les flancs du volcan Ponta do Pico (voir billet Mon vin du weekend #47). Une bouteille pour se replonger dans nos souvenirs d’été. « Sine Sole Nihil » (rien sans soleil) est la phrase qui illustre la cuvée Galets Dorés du Château Mourgues du Grès, AOP Costières de Nîmes. Une expression élégante de Grenache Blanc, Roussanne et Vermentino, au prix tout doux de 7€ (voir billet Mon vin du weekend #42). infographie 2015 Puisque l’heure du bilan a sonné, voici une infographie résumant les origines des vins que nous avons partagés. Des coups de cœur éclectiques, sélectionnés au gré de mes rencontres, de mes envies, de l’actualité, et qui je l’espère vous ont fait saliver… Allez, bonne année !]]>

Que boire un lendemain de fêtes ?

photo-1 Un Crémant brut nature (moins de 3 g de sucre/l) pour vous redonner du peps ! Un Crémant de Bordeaux, cuvée Abel, de la maison Lateyron ; une jolie étiquette rétro, un nez délicat d’agrumes et de menthe poivrée, une finale acidulée et minérale (prix 15€). Un blanc du Château de Millet, IGP Côtes de Gascogne ; un assemblage de Colombard et d’Ugni Blanc tonique et revigorant (prix 4,50€). Un Sauvignon de Bourgognes (ce n’est pas une erreur de frappe), AOP Saint-Bris, du Domaine Verret ; une explosion de fraîcheur et de fruits (citron, litchi, pêche) (prix 9,8€). photo-2 Un rouge de chez François Chidaine, AOP Touraine ; un vin léger et charmeur qui exhale les fruits rouges (prix 8,5€). Le Cinsault dans toute sa splendeur sur le terroir de Berlou avec la cuvée Barroco du Domaine de Cambis ; du croquant, une gourmandise de framboises épicées d’une pointe de réglisse, une finale saline (prix 8€). Amusez-vous, profitez à fond des personnes que vous aimez, on se retrouve à la rentrée !]]>

Mon vin du weekend #51

Muscat de Noël est arrivé ! Le saviez-vous ? Le Muscat de Noël est un vin primeur, soumis à une réglementation bien particulière. Il est élaboré à partir de deux cépages, le Muscat d’Alexandrie et le Muscat à petits grains, qui doivent être mis en bouteilles au plus tard le premier décembre de leur année de récolte. Il ne peut être produit que par 3 AOP, le Muscat de Rivesaltes, le Muscat de Lunel et le Muscat de Saint Jean de Minervois. C’est un Vin Doux Naturel, un vin contenant des sucres résiduels provenant exclusivement des raisins dont il est issu. Comment cela se passe-t-il ? Comme une vinification en blanc traditionnelle, sauf que la fermentation alcoolique est interrompue par l’ajout d’alcool neutre (d’origine vinique) qui stoppe net les levures dans leur action ! La totalité des sucres n’est donc pas transformée en alcool. Cette opération est nommée le mutage. Mon Muscat de Noël à moi arrive tout droit de la Vallée de l’Agly, chez Cylia et Laurent Pratx, domaine Serre Romani (j’adore !), AOP Muscat de Rivesaltes (prix 8,5€). Il se présente avec une belle robe dorée aux reflets métalliques. Il s’exprime avec tact et franchise sur des notes d’agrumes, de fruits exotiques, de pêche blanche, de menthe fraîche. Il se goûte avec douceur et fraîcheur, laissant des arômes délicats de fleur d’oranger. Il se consomme frais de l’entrée au dessert ; avec un foie gras mi-cuit, un carpaccio de Saint-Jacques aux mangues, des fromages persillés (Bleu, Roquefort), une bûche de Noël aux fruits exotiques, une tarte au citron meringuée. Je confirme, le Muscat de Noël est un cadeau du soleil au cœur de l’hiver !]]>

10 idées de cadeaux pour winelovers

christmas-2015#1 MOINS DE 70€ (1) Une petite broche brodée main « verre de vin » de chez Macon & Lesquoy, 18€ ; pour égayer votre petite veste noire pendant vos dégustations. (2) Un livre « Vins insolites » de Pierrick Bourgault, 29,90€ ; pour partir à la rencontre de vignerons qui sortent des sentiers battus. (3) Une carafe à décanter « Oenomust » de chez Lehmann Glass, 39,99€ ; pour prendre soin de vos pépites et de la déco de votre table. (4) Un casier à bouteilles « Jaja » des créations Pic Vert et Cie, 49€ ; pour être trendy en transportant vos nouvelles cuvées. (5) Un sweat « Gueule de bois » made in Bordeaux de mes amis French Disorder, 65€ ; pour une touche glitter dans ce monde de brute ! christmas-2015#2 PLUS DE 70€ (6) Un coffret de vins de la « Famille Gaillard » concocté par Les Grappes, 70€ ; pour vous délecter de ces nectars fabuleux, entre Vallée du Rhône et Roussillon. (7) Un cours d’œnologie « VOG®1 » dispensé par Prodégustation, 79,90€ ; pour une initiation à la dégustation faite par des pros aux quatre coins de la France. (8) Un rafraîchisseur à bouteille en béton de chez Spécimen Editions, 89€ ; pour un design brut et radical. Enfin un wine cooler innovant et canon ! (9) Un bon cadeau « Escapade dans les vignobles » avec Montpellier Wine Tours, 120€ ; pour goûter aux secrets du terroir le temps d’une excursion d’une journée. (10) Un bon cadeau spa « Rituel Vinothérapie® » de chez Caudalie, 215€ ; pour une demi-journée bien-être en dehors du temps. Bon shopping de Noël !]]>

Mon vin du weekend #50

Domaine Coursodon, AOP Saint-Joseph, dégustez-le, fermez les yeux et … retrouvez-vous le cœur léger, un joli après-midi printanier ! Le Domaine Coursodon produit exclusivement des vins en AOP Saint-Joseph, une appellation prestigieuse des Côtes-du-Rhône, où les vignes en terrasses dominent la rive droite du fleuve. Ici, les vins rouges sont à l’honneur (91% de la production), avec une des plus belles expressions de la Syrah ; une grande dame ! Et les blancs alors ? Marsanne, Roussanne, des noms à la consonance harmonieuse aussi bien dans nos oreilles que sur nos papilles ! Silice blanc révèle la Marsanne dans tout son éclat. Une robe jaune paille rayonnante. Un nez à la palette aromatique impressionnante, qui se dévoile peu à peu. Une dominante minérale (silex), fait place à un bouquet de fleurs blanches venant juste d’éclore. Une bouche droite, à la fois savoureuse et tendue, qui s’exprime sur des saveurs de citron jaune et de noyau de pêche blanche. Un vin dynamique, empreint de gaieté, à partager au cours d’un apéro désinvolte ou d’un dîner au raffinement joyeux ; noix de Saint-Jacques snackées, darne de saumon sauvage à l’estragon. Une pépite (prix 18€) à ne pas servir trop fraîche (entre 10 et 12°C). Une pincée de Silice pour avoir des étoiles plein les yeux !]]>

Le Parisien, LES GRAPPES, LA WINEista

Les Grappes ; une communauté d’amoureux du vin qui souhaitent échanger de façon simple et décomplexée (voir billet Bienvenue dans Les Grappes). Et bien figurez-vous que le Parisien.fr vient de se doter d’une rubrique vin (c’est pas trop tôt !) et qu’il a confié sa rédaction à Les Grappes. Concrètement, le blog Les Grappes devient la rubrique vin du Parisien ! Bravo les jeunes ! Mettez un pied dans les vignes au travers de billets au ton direct, sympa et sincère, retrouvez mon phrasé passionné au sein de « À MANGER… ET À BOIRE ! », des accords mets et vins inédits, et « C’EST VINDREDI », les vins qui ont pimenté nos weekends ! Je suis très heureuse et enthousiaste de me lancer dans cette nouvelle aventure ! C’est par là : http://lesgrappes.leparisien.fr/author/amartinez/ Alors, ça en jette grave !]]>

Vendredis du Vin #80

Le blog d’Abistodenas, nous propose de parler « Du vin de tout poil ! », cette émotion liquide qui nous aura simplement fait frissonner la couenne, ce canon qui nous aura défrisé, ou encore, cette expression poilue qui colle si bien à notre histoire, et bien je ne vais pas m’en priver ! Ce Vendredi du Vin du mois de novembre (je devrais plutôt dire Movember), j’enfile ma moustache pour vous amener sur les rives de la Thongue. Une rivière qui serpente gaiement dans le département de l’Hérault et qui a donné son nom aux vignobles alentours regroupés au sein de l’IGP Côtes de Thongue. Avec une superficie avoisinant les 80 ha, le Domaine Bassac fait partie des colosses du coin ! A sa tête, François et Jean-Philippe ne sont pas manchots ; même si Le Manpòt signifie le manchot en langue d’Oc. Un assemblage de Cabernet Franc, Cabernet Sauvignon, Merlot et Syrah, qui est loin d’être rasoir ! Un nez d’épices douces, brioché, grillé, confituré (framboise). Une bouche explosive, pleine, à la structure tannique musclée et à la finale longue. Un vin à déguster au coin du feu, qui tombera pile-poil avec une dinde aux marrons ou un cassoulet. Et pour les jusqu’au-boutistes, dégustez-le à poil sous un plaid en fourrure (synthétique) ! Bon weekend,]]>

Au Domaine Begude

Je vous avais déjà parlé du Domaine Begude à l’occasion de Mon vin du weekend #33. Et bien figurez-vous qu’après plusieurs mois à me délecter de ses vins au franc-parlé, j’ai enfin fait la connaissance de James Kinglake. En 2003, Catherine et James, deux londoniens avertis, n’ont pas hésité à faire le grand saut ! Amoureux des vins blancs de Bourgogne, ils ont décidé de se lancer dans une nouvelle vie ; au rythme des saisons. Les parcelles bourguignonnes étant difficiles à dénicher et trop onéreuses (tu m’étonnes !), ils se sont tout naturellement orientés vers l’autre grand terroir français du Chardonnay, l’AOP Limoux. photo-vignoble La petite route qui nous mène au Domaine Begude offre un panorama exceptionnel ; une vue imprenable sur les vignes qui fleurissent les collines alentours. Ici, le cycle végétatif est soumis à des conditions particulières ; une altitude de 300 à 400 mètres, un climat où les influences méditerranéennes sont tempérées par les entrées océaniques, un sol argilo-calcaire. Des facteurs propices à une croissance et une maturation lente et régulière permettant d’exprimer des arômes élégants et préservant une jolie fraîcheur. James connaît très bien les petits secrets de ses parcelles. 25 ha qu’il a entièrement restructurés, composés à 50% de Chardonnay et de cépages peu communs dans l’appellation : Grüner Veltiner (surgreffé à partir de rameaux made in Autriche), Gewurztraminer, Viognier, Pinot Noir. photo-fut En cave, il a su très bien s’entourer. Il travaille main dans la main avec Laurent Girault (maître de chai depuis 12 ans) qui applique une vinification et un élevage à la bourguignonne (élevage sur lies, bâtonnages), pimentés de son savoir-faire languedocien ! photo-vins Une gamme moderne autant en terme de packaging que de qualité gustative. Des étiquettes sobres et épurées, estampillées au logo original du domaine (une couronne entourée d’un lac illustrant la traduction du nom Kinglake), des capsules à vis (pour les IGP), des noms qui nous transportent (Bel Ange, L’Etoile, Le Paradis, Exotique). Des vins aromatiques, droits, tendus, minéraux, persistants, qui se marient parfaitement avec la cuisine asiatique. Bref, le Domaine Begude est pour moi un incontournable de la région. Un bel exemple d’adaptation, d’audace et de mutualisation des compétences. Comme quoi, il y a parfois du bon à passer les frontières !]]>

Mon vin du weekend #49

Beaujolais Nouveaux, vin primeur, vente de vin en primeur ?), on trouve aujourd’hui des Beaujolais Nouveaux de qualité, bien loin des quilles d’antan aux arômes surpuissants de banane et au palais décousu. Mon Beaujo n’a rien d’extravagant, mais quand c’est bon il faut le dire ! Il est signé Georges Dubœuf, le négociant familial phare de l’appellation. Une robe au carmin étincelant. Un nez rassurant de tabac blond, eucalyptus et petits fruits noirs (mûre). Une fine bouche, harmonieuse, ronde, à la longueur étonnante pour un vin primeur. Retrouvons-nous entre copains, trinquons, ripaillons de pâté en croute, de rosette de Lyon, de saucisson brioché, de brochettes de cœur de canard et de fromage de chèvre frais. Un vin plaisir (prix 6,35€) pour un weekend qui fait du bien !]]>