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Vinexpo 2015, à bientôt !

ème édition de Vinexpo à Bordeaux. Un gros challenge pour une nouvelle équipe, face à des rumeurs d’un salon en perte de vitesse. Alors que les verres ballon sont encore chauds, l’heure du bilan a sonné ! Les données officielles Une inauguration en grande pompe par François Hollande himself (une reconnaissance officielle de la filière vins et spiritueux), un nombre de visiteurs stable (45 000), un retour en force des Chinois (témoignant d’une reprise du marché), une forte présence des professionnels africains (de nouveaux débouchés pour les vins français ?), un visitorat de qualité (merci !). Dans les coulisses Un sentiment mitigé des exposants quant au nombre de visiteurs et au rapport qualité/prix (ou affaires bouclées/coût du stand) en comparaison avec Prowein qui a le vent en poupe depuis quelques années. Mon humble avis Vinexpo demeure le plus grand salon mondial dédié aux vins et aux spiritueux (et toc !). Il faut juste « comparer ce qui est comparable ». En juin, la majorité des contrats sont déjà signés (enfin, il vaut mieux). Un Prowein, positionné en mars, a forcément une efficacité commerciale plus pertinente. Vinexpo a pour vocation de détecter les tendances, fidéliser les clients, développer la notoriété et l’image des entreprises. On peut cependant regretter que le coût exorbitant au m2 (on frôle les prix du 16ème) limite l’accès aux petits producteurs. Pourquoi ne pas envisager une zone tout en simplicité dédiée aux structures de taille humaine ? photo-tasting J’ai particulièrement kiffé Une zone de restauration à l’offre variée, ouverte sur le lac, aux airs de Porto-Vecchio. Des espaces de dégustations libres joliment décorés où les rosés, les effervescents et les liquoreux étaient à l’honneur. L’accent mis sur les accords mets et vins au travers d’ateliers animés par des chefs étoilés. Une dégustation du tonnerre des vins médaillés au Concours Mondial de Bruxelles. Une vraie stratégie digitale avec l’animation en continu des réseaux sociaux et une #DigiZone facilitant les échanges connectés. Sans compter de belles rencontres humaines et gustatives, un Vinexpo off qui a décoiffé, à venir dans un prochain billet …]]>

Mon vin du weekend #39

Vinexpo 2015 est tout juste en train de remballer sa myriade de bouteilles des quatre coins du monde, me voilà les yeux cernés et les papilles emballées derrière mon ordi. Et je peux vous dire que ce n’est pas facile de se retrouver au calme après tant d’effervescence ! Avant le debrief en bonne et due forme, permettez-moi de vous mettre l’eau à la bouche avec une première pépite : le Château La Chevillardière, AOP Muscadet Sèvres-et-Maine sur Lie, 2014. J’ai découvert ce vin lors de la dégustation du tonnerre des vins médaillés au Concours Mondial de Bruxelles. Coiffé de sa médaille d’or étincelante, je ne pouvais pas passer à côté ! Une robe d’un jaune pâle lumineux ; un nez délicatement fruité (citrus) et minéral ; une bouche ample qui rebondit de vivacité pour nous laisser un souvenir d’agrumes et de notes minérales. Un Muscadet étincelant, au petit prix de 5€, qui peut donner la réplique à des poissons grillés, un poulet à l’estragon, un fromage de chèvre demi sec. Quand la fraîcheur du Melon de Bourgogne se pare de gras et de complexité (due à son élevage sur lies*), il n’y a pas de quoi s’en priver ! Elevage sur lies : cette technique consiste à élever un vin sans le séparer de ses lies (levures mortes) dans le but d’augmenter sa rondeur et ses arômes.]]>

Mon vin du weekend #38

Domaine la Colombette, IGP Coteaux du Libron, 2011. Les vins blancs et rosés de la Colombette me propulsent quelques années en arrière (si peu…) alors que j’étais encore novice dans mon approche du vin. Il faut dire que la famille Pugibet, toujours à l’avant-garde, a été pionnière de la révolution qualitative du vignoble du Languedoc. La cuvée Lledoner Pelut est issue de la plus vieille parcelle de l’exploitation (greffée en 1968). Ce gobelet tortueux produit encore des raisins généreux qui seront vinifiés à froid puis élevés deux ans en demi-muid (fût de 500 à 650 litres). Une robe d’un rouge amarante aux reflets légèrement tuilés ; un nez de fruits gourmands (fraise, framboise, cerise bigarreau, prune), de saveurs de garrigue (romarin, cade) et d’une pointe fumée ; une bouche à l’équilibre suave, des tanins élégants, de la fraîcheur, une finale tout en douceur sur des notes de fruits rouges et d’épices. Un beau vin plaisir (prix 16€) à déguster un brin rafraîchi en été (15-17°C) pour accompagner un apéro dinatoire ou des plats aux saveurs locales (encornets farcis, rougets à la plancha, petits légumes farcis). Le Lledoner Pelut, un compagnon insolite dont je me suis entichée au cours d’un dîner… photo-une]]>

Le Domaine La Vivarelle

Domaine La Vivarelle. Et maintenant, je me retrouve coincée derrière mon clavier. Il m’est en effet bien plus facile d’évoquer la passion des autres que celle qui m’anime. Le Domaine La Vivarelle est d’abord là grâce à l’investissement de mes grands-parents qui ont travaillé d’arrache-pied pour acheter quelques parcelles de vigne. Des terres qu’il a fallu parfois déboiser à la mano, qui n’intéressaient pas les gens du village car pas assez productives (la plaine de l’Hérault avait le vent en poupe) mais qui s’avèrent aujourd’hui très qualitatives. Ensuite, le mariage heureux de deux tourbains, Eliette et Patrice, a réuni et fait fructifier les propriétés de leurs parents respectifs (séquence émotion). cabrieres En 2014, je les ai rejoints dans cette aventure passionnante pour faire naître nos tout premiers vins rouges ; Madame Rêve et Bazéloup. Des micro cuvées élaborées entièrement à la main, issues d’un vignoble situé au cœur du Languedoc : Tourbes, où résonnent encore les calembours de l’auteur compositeur piscénois Boby Lapointe et Cabrières, un petit coin de paradis adossé au Pic du Vissou. remontage Pour celles et ceux qui veulent en savoir un peu plus, je vous laisse vous balader sur notre site Internet. Bien sûr, je n’encenserai pas mes vins ici. La WINEista a pour valeur de demeurer objective (entre autres). Je laisserai donc les autres wine lovers le faire pour moi. Si vous avez envie de suivre la vie du domaine, je vous invite à nous retrouver sur la toile (Facebook, Twitter et Instagram). Un tout premier millésime, le début d’une belle aventure !]]>

Mon vin du weekend #37

Domaine Richou. Le Domaine Richou, vous le connaissez. J’ai déjà craqué pour son Savennières à l’occasion de mon vin du weekend #23. Aujourd’hui, direction les Coteaux de l’Aubance à la découverte de la cuvée Les 3 Demoiselles, 2011. Un vin moelleux d’excellence, issue de vendanges tardives et de tris sélectifs soigneux, les millésimes exceptionnels uniquement. Ces demoiselles se parent d’une robe jaune or aux reflets ambrés. Elles présentent un nez aux saveurs orientales de citron confit, abricot sec, miel, amandes grillées complétées d’une pointe de cumin. Leur bouche est tout aussi suave et complexe. Elle est rafraîchie par une finale nerveuse sur des notes minérales. Une friandise à l’apéro ou un fidèle compagnon de saveurs d’ailleurs (pastilla, tajine de poulet au safran, couscous marocain aux fruits secs). Un grand moelleux (prix 24€ les 50 cl) pour un weekend tout en douceur !]]>

Au bistrot L’Escampette à Neffiès

bistrot L’Escampette je peux vous assurer que vous n’aurez pas la moindre envie de prendre la poudre d’escampette ! Vous serez plutôt tentés de vous accouder au bar pour siroter un rhum arrangé maison, de vous installer à une table cosy, ou de vous prélasser les soirs d’été sur l’agréable terrasse qui surplombe le charmant village de Neffiès (dans l’Hérault) et ses vignobles alentours. photo-patrons Une petite merveille que j’ai découverte il y a seulement quelques mois alors que Nilda et José ont investi ce lieu en 2006 (mieux vaut tard que jamais !). C’était au départ un petit bar sans prétention qui fut vite réputé pour ses plats du jour et ses grillades de qualité. Petit à petit, les propriétaires l’ont transformé à leur image ; une décoration chaleureuse autour d’objets chinés, une ambiance conviviale et décontractée, une cuisine du marché savoureuse. photo-deco-1 Ici, les discussions vont bon train. Vous y croiserez beaucoup d’habitués et quelques touristes chanceux. Un véritable lieu de rencontre comme il n’en existe plus assez dans la majorité des villages. photo-cuistot En cuisine, Xavier, le sourire aux lèvres, m’a fait partager son plaisir à mitonner ses petits plats. Il faut dire que Nilda et José lui donnent toute latitude pour exprimer son talent. Leur devise est de choisir des produits de qualité puis de laisser la passion et l’inventivité agir ! Une formule du midi à 12,50€ et des plats de saison à la carte le soir, qui changent toutes les semaines (ticket moyen à 25€). Un choix qui s’avère difficile devant l’excitation croissante de mes papilles. En entrée, entre les couteaux en persillade, la bonite marinée ou les samossas ricotta, chorizo et poivrons puis entre la côte de cochon Cafellini (la spécialité de la maison), la côte de bœuf Angus ou la daurade au chorizo, mon cœur balance ! Mais attention, les réjouissances ne s’arrêtent pas là ! Divers spectacles (théâtre, marionnettes, concerts) rythment les murs de L’Escampette (retrouvez la programmation de l’été à la fin du billet). Un véritable lieu de liberté d’expression qui va bientôt trouver écho dans le village voisin de Caux avec l’ouverture en juillet du bistrot Le Baliverne. Un nouveau projet dans le même esprit qu’il me tarde de découvrir ! Si vous côtoyez, ne serait-ce que pour une soirée, la famille de L’Escampette, croyez-moi, vous ne pourrez plus vous en passer ! photo-vue photo-deco-2 photo-deco-3 photo-deco-4 Les concerts de L’Escampette (de 21h à 23h) : Jeudi 11 juin ; La Caboche. Jeudi 25 juin ; La Mine de Rien. Jeudi 16 juillet ; Les Chevaux. Jeudi 30 juillet ; Bekar. Vendredi 21 août ; Les jetées de l’encre. Jeudi 27 août ; Tana and the Pocket Philharmonic. Mardi 8 septembre ; Cédric. Réservation impérative !]]>

Vendredis du Vin #76

Côtes-du-Rhône News, pour ce thème des Vendredis du Vin qui laisse libre court à nos palais. Alors, puisque je dois boire ce qu’il me plaît (une rude tâche !), je vais déboucher comme ça, sans tralala, une bouteille de Côte-Rôtie, cuvée Réserve, Domaine Stéphane Ogier, 2011. Pourquoi cette irrésistible pulsion ? Parce que je revois ce vignoble spectaculaire, comme un jardin suspendu. C’est un vin rare (une mini appellation de 280 ha) et la rareté et l’excellence ont un prix (en gros ce n’est pas donné !). La Syrah, que je surnomme la Grande Dame, est un cépage insoumis, à l’expression variée, qui me fait rêver ! J’ai fait la connaissance du Domaine Stéphane Ogier dans son fief, à Ampuis, lors de mon salon préféré, Découvertes en Vallée du Rhône. Une discussion passionnée et bien sympathique avec ce vigneron qui n’a pas la grosse tête, bien qu’il soit considéré comme faisant partie de l’élite du Rhône septentrional ! La cuvée Réserve est issue de 17 parcelles classées en Premiers Crus, vinifiées séparément puis assemblées élégamment. Un vin sexy, à la robe rouge pourpre profonde, qui dévoile une expression subtile et affolante d’épices douces, de petits fruits rouges et noirs mûrs, d’un soupçon de grillé (bacon) et d’une pointe florale (réséda). Une bouche charnue, au profil généreux cadencé par une belle fraîcheur, des tanins tendres, une finale longue et racée. Un Côte-Rôtie de haute volée (prix 50€) que je vais déguster alanguie sur une jolie nappe à carreaux au bord de la Garonne. Puisque je fais ce qu’il me plaît !]]>

Mon vin du weekend #36

Domaine la Fadèze, en IGP Pays d‘Oc ? Cette propriété du bord de l’étang de Thau à la vue splendide sur la colline de Sète. Je suis complètement fan de leurs blancs et rosés. Des vins expressifs, tout en finesse, à la bouche longiligne et friande. L’été dernier, j’avais craqué pour la cuvée Roussanne 2013 accompagnée de la fameuse macaronade de Sète (voir billet : Le lundi, tout est permis). Je me suis donc empressée de « remettre le couvert » avec le 2014 ! Une robe un peu plus soutenue, d’une couleur jaune or, assortie au pin parasol doré, le logo du domaine. En nez, on retrouve une belle intensité, de l’élégance et de la complexité. Au niveau de la palette aromatique, les épices dominent ! Des notes de curry, de pain d’épices, suivies de miel, de cire d’abeille. Viennent ensuite la caractéristique aubépine et les parfums de fruits (agrumes, fruits exotiques). La bouche est toujours aussi homogène, onctueuse, un peu moins vive, à la finale épicée. Une Roussanne 2014 (prix 5,70€), un peu plus solaire, tout autant enchanteresse, qui me procure une envie d’exotisme ! Je la tenterais bien avec des spécialités thaïlandaises : des crevettes au gingembre et au citron vert, un poulet au curry, ou des gambas sautées au poivre vert et à la coriandre. Allez, ce weekend, je dégote un bon cuistot et j’amène le vin !]]>

Battle de rosés du Languedoc #2

Battle de rosés du Languedoc #1), le packaging et la couleur d’un vin rosé influencent notre jugement. Alors, on se concentre, on essaie d’être objectif et on déguste ! apero Pour un apéro festif : Rosé de Bessan, cave coopérative de Bessan, IGP Pays de Bessan. Délic Yeuses, Domaine Les Yeuses, IGP Pays d’Oc. Deux vins frais, légers, aromatiques, pour accompagner des légumes crus, une tapenade verte, du chorizo, des anchois à l’huile d’olive, des tartines de tomate, mozzarella et basilic. partouze Pour un repas les pieds dans le sable : Partouze, Pierre Cros, Vin de France. Un assemblage réussi de cépages oubliés avec d’autres plus à la mode pour un rosé délicat à la fraîcheur vivifiante. A déguster avec des langoustines, des pâtes aux palourdes, des tellines en persillade. repas De l’apéro au digeo : Rosé, Mas Belles Eaux, IGP Pays d’Oc. Château Maylandie, AOP Corbières. Clos Canos, AOP Corbières. Des vins élégants, complexes, friands, qui se marieront à merveille avec des charcuteries fines, une parillada de viandes, une paëlla ou du thon rouge grillé. Pour des accords plus surprenants, je tenterais bien le Mas Belles Eaux avec des encornets farcis, le Château Maylandie avec un colombo de poulet et le Clos Canos avec une soupe de poissons de roche. Le vignoble du Languedoc nous réserve de belles surprises à de très bons rapports qualité-prix (entre 4,40 et 8€). Des rosés conviviaux, pour un été empreint de liberté !]]>

Mon vin du weekend #35

Domaine Eve et Michel Rey, AOP Pouilly-Fuissé, 2011. Une robe d’un jaune or précieux ; un nez d’orfèvre sur des notes de fruits secs (amande, noisette), toastées, florales (genêt), fruitées (mangue, pêche blanche) ; une bouche à l’attaque ample et souple, à la finale vive sur des arômes d’amandes grillées, minérale. Un vin blanc raffiné (prix 18,68€) qui m’a replongé dans l’ambiance chaleureuse des brasseries lyonnaises. Il accompagnera à merveille des quenelles de brochet, une andouillette, un poulet de Bresse, un Saint-Marcellin ou un Saint-Félicien. Une œuvre d’art pour franchir ce viaduc avec délice !]]>