Coup 2 foudres au Château de Bonhoste), ça vous dirait de dormir dans une cuve ? L’hôtel restaurant Riberach est né de la réhabilitation d’une cave coopérative vinicole du Roussillon. Une « folie » d’un couple d’architectes tombés amoureux de ce petit coin de paradis et de ce chantier d’envergure qui renoue avec le passé. L’apparition de la coopération vinicole peut être considérée comme une révolution économique et sociale. Au début du XXème siècle, suite à une crise sans précédent, des vignerons partageant le même idéal et la même passion se regroupent afin de faire face au diktat des gros propriétaires et des négociants. Des bâtiments robustes et imposants voient le jour à l’orée des villages qui commencent alors à vivre au rythme de la Cave Coopérative. Aujourd’hui, les vignerons coopérateurs représentent 50% de la production française de vin. Cependant, suite à une diminution des superficies (arrachages dans le sud de la France) et à de nouveaux enjeux économiques mondiaux, les Caves Coopératives ont du se regrouper et certaines ont vu leurs portes se fermer. Dans ce contexte, Riberach est bien plus qu’une réussite architecturale, un hôtel luxueux et une table étoilée ! D’autant plus qu’il n’a rien perdu de sa fonction historique, puisqu’un chai a été construit dans le prolongement de l’ancienne Cave Coopérative pour y accueillir le Domaine Riberach. Une gamme de jolis vins issus de cépages autochtones (Grenaches, Carignans, Maccabeu) dont l’emblème est l’escargot. Un éloge de la lenteur qui me rappelle la plénitude que j’ai ressentie dans ce lieu comme au bout du monde. Sa situation, Bélesta, entre terre et mer A 25 minutes de Perpignan, Riberach est l’endroit rêvé pour une escale œnotouristique bucolique à la rencontre des vins et des paysages inoubliables du Roussillon. Son hôtel, entre histoire et modernité Deux cuves rassemblées en une chambre de standing (une pour la partie nuit, l’autre pour la partie bain). Une décoration soignée, de style contemporain, des matériaux chauds (parquet, murs blanchis à la chaux). A ne pas louper : se prélasser dans un bain fumant en admirant la vue imprenable sur les ceps tortueux de la vallée. Prix : 180 € en basse saison, 215 € en haute saison. Son restaurant étoilé, entre terroir et créativité Une décoration industrielle, dans l’ancienne salle des machines soutenue par une charpente de style Eiffel. Des mets animés, des associations osées dans les couleurs, les goûts, les consistances. Un vrai régal ! A ne pas louper : prendre l’apéro et/ou le digeo (Vin Doux Naturel oblige) sur la terrasse panoramique. Prix : menus entre 34 et 85€. Un grand bravo à ces femmes et ces hommes qui ont su mutualiser leurs compétences pour faire rentrer la lumière dans La Coopérative ! ]]>
Publié leseptembre 22, 2015
Laisser un commentaire