ème siècle, ayant pour objectif de clarifier, stabiliser, améliorer les qualités organoleptiques (amertume, astringence), augmenter la filtrabilité du vin. En fait, il s’agit d’incorporer des substances capables de floculer et de sédimenter en entraînant les particules qui troublent le vin. Et c’est là que le bât blesse… Ces produits sont de nature protéique, végétale ou animale ! Vous connaissez tous l’origine des cannelés bordelais. Ils sont élaborés à partir de jaunes d’œufs parce que les blancs (à base d’albumine) étaient utilisés pour coller les vins. Aujourd’hui, l’albumine d’œuf, la colle de poisson, la caséine du lait, peuvent être employées mais pas pour les « vegan ». Vous l’aurez compris, un vin vegan n’utilisera pas de colles d’origine animale mais végétale, qui sont tout aussi efficaces. Il n’y a donc aucune raison technique pour qu’un vin « vegan » soit moins bon ! Preuve à l’appui avec le Domaine de Michelet des Vignerons de Buzet. Un vin rouge issu de Cabernet Franc et Merlot, labellisé biologique et vegan, et sans sulfites ajoutés. Un nez appétant et élégant, avec de jolies notes confiturées (prune, cassis), épicées, fumées. Une bouche fluide, droite, au grain fin, à la finale qui fait saliver sur des arômes de cacao. Une cuvée à déguster avec des plats végétaliens (et oui c’est possible !) : une salade de pois chiches et olives noires, des haricots tarbais aux oignons confits, une poêlée de pommes de terre grenaille et carottes des sables. Ils sont branchés les Vignerons de Buzet !]]>
Publié lemai 5, 2017
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