Tire-bouchon
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Mon vin du weekend #6

AOP Alsace, de la Maison Boeckel. Bon d’accord, je vous dois quelques explications ! Alors, pourquoi ce choix ? Tout d’abord, car j’aime le mélange des styles et les ambiances décalées. L’idée d’associer ce copieux plat avec la finesse des bulles et sa marmite traditionnelle avec l’élégance d’une bouteille champenoise à la dorure discrète me fait planer. Mais aussi, tout simplement, car c’est parfait ; le gras de la frite et la note iodée de la moule sont relevés juste comme il faut par la légèreté de la bulle, de la fraîcheur et des notes fruitées. Avant de passer à la dégustation, un petit rappel afin de décortiquer les informations inscrites sur l’étiquette : Crémant Brut Blanc de Blancs, méthode traditionnelle. La méthode traditionnelle ou méthode champenoise désigne le procédé de vinification appliqué pour l’élaboration des champagnes. C’est un gage de qualité comparé aux autres méthodes utilisées pour certains vins effervescents : fermentation en cuve close ou vins gazéifiés (des vins classiques additionnés de CO2). Un Blanc de Blancs indique que le vin est issu uniquement de cépages blancs ; le Pinot Blanc pour notre Crémant. Brut fait référence à la teneur en sucre (entre 6 et 12 g/l) ; inférieure à celle d’un extra-dry, sec ou demi-sec. On y est ! Une robe dorée pâle ; un nez tout en fruits (pomme, pêche blanche, abricot sec), des notes de fleurs blanches, un soupçon de beurré et une pointe minérale ; des bulles régulières ; une bouche ample et fraîche, une finale fruitée et minérale. Ai-je besoin de préciser qu’on peut aussi faire péter le bouchon à l’apéro (avec des rillettes de thon et du pain de campagne) ? Un prix sympa à 9,50€. Un Crémant fin au fruité délicat pour un weekend bruxellois, une fois (désolée, je n’ai pas pu me retenir) !]]>

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