Tire-bouchon
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3 acteurs de la nouvelle vague en Beaujolais

Pourquoi on boit bien en Beaujolais ? #1). Un vent de créativité souffle sur ce vignoble aux mille collines, partons à la rencontre de 3 acteurs de cette nouvelle vague… David Large, l’artiste qui a plusieurs cordes à son art Fan de rap, écrivain, photographe, vigneron, David Large fait vibrer ses raisins au son de NTM, signe les poèmes engagés qui ornent ses étiquettes, immortalise avec talent ses plus beaux moments de vie. Avec lui, il ne fallait pas s’attendre à une dégustation protocolaire ! Après avoir gravi (avec peine) les coteaux de Montmelas, au cœur de l’appellation Beaujolais Villages, il a garé son vieux Combi Volkswagen sur une parcelle avec vue. Qu’y a-t-il de mieux que de découvrir un vin en immersion dans son terroir ? David démarre une nouvelle aventure, du haut de ses 5 ha, dont il prend soin comme la prunelle de ses yeux. Mon vin chouchou : Les Grands Terriens 2017, AOP Beaujolais Villages rouge. Un nez tout en gourmandise de fruits rouges (griottes, mûres), épicé de jolies notes poivrées. Une bouche bien ficelée, structurée, à la finale savoureuse qui rappelle la fameuse tarte aux pralines des Halles de Lyon. « On boit bien en Beaujolais parce qu’on est des gens biens », David Large. Anita Kuhnel, Domaine Anita, la force tranquille aux yeux qui pétillent « Il faut que l’on soit sur tous les fronts mais on ne fait rien d’extraordinaire. C’est le terroir qui fait tout », annonce Anita avec passion et modestie.  Parce qu’il lui en a fallu de la volonté pour reprendre à bras le corps cette exploitation familiale de 16 ha, pas plus tard qu’en 2015. Même si elle a la chance d’exploiter 4 crus (Moulin à Vent, Morgon, Chénas, Fleurie), ce sont son savoir faire et sa personnalité qui ressortent dans ses vins. « Dans mon métier je suis entière, je veux donc que mes vins soient entiers ». Depuis qu’elle vole de ses propres ailes, Anita se réalise dans son métier, comme elle réalise ses terroirs. Mon vin chouchou : Très Vieille Vigne Les Caves 2016, AOP Moulin à Vent. Une très vieille vigne de Gamay, qu’elle appelle son joyau, sur son lieu-dit Les Caves, au sol très granitique et très poreux, qui la force à puiser ses nutriments en profondeur. Un vin qui respire les fleurs (pétales de roses fanées), délicat au palais, aux tanins ourlés, à la finale dynamique de réglisse. « A déguster le soir après une bonne journée de boulot, confortablement installé sur son canapé, avec un carré de chocolat ». Céline Vernus, Château Moulin Favre, la foudre au grand cœur Quand une prof d’Allemand tombe amoureuse d’un homme du cru cela fait des étincelles ! Et quand celle-ci a l’énergie et le caractère bien trempé de Céline, cela fait plaisir à voir. Elle aurait pu être une femme de vigneron, mais elle a su s’imposer en tant que vigneronne. Céline ne fait pas les choses à moitié, bien au contraire. Elle a découvert un métier qui la passionne et qu’elle exerce comme personne. Perchées sur son coteau de Combiaty, à 427 m d’altitude, les nouvelles bâtisses du Château Moulin Favre dominent les vignes alentours. Un caveau de vente flambant neuf, des chambres d’hôtes, un nouveau chai à venir, un projet pédagogique « Les Chemins de la Vigne » à mettre en place, son investissement dans l’association Elles & Beaujolais, Céline ne manque pas d’idées. Quand on aime, on ne compte pas ! Le vin chouchou de Céline, qui est aussi le mien : La Centenaire 2017, AOP Juliénas. Que c’est émouvant de goûter un vin issu d’une parcelle centenaire ! Une cuvée tout en dentelles, qui ne manque pas de caractère (elle me rappelle quelqu’une !). « On boit bien en Beaujolais parce qu’il y a du savoir-faire et de la passion », Céline Vernus. Croyez-moi, les vins du Beaujolais vont faire des vagues, de plaisir !]]>

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